Malang Sarr, ancien défenseur du FC Porto, a cotoyé Sergio Conceiçao pendant une saison. Il en pense le plus grand bien mais prévient les Marseillais.
En passe sauf surprise de dernière minute de devenir le nouvel entraineur de l’OM, Sergio Conceiçao est un entraineur apprécié par Malang Sarr. L’ancien joueur de l’OGC Nice qui a passé une saison au FC Porto en prêt de Chelsea, a apprécié sa collaboration avec le technicien portugais : « il a réveillé certaines choses chez moi, m’a poussé à travailler des domaines où j’avais du mal. C’est un meneur d’hommes avant tout, même s’il a été un très bon milieu offensif. Sa qualité principale, c’était l’agressivité, défensive ou offensive, et il réussit à la transmettre à ses équipes. Elles ont toujours été des modèles d’intensité. Il veut avancer quoi qu’il arrive… Il ne voit pas les limites, joue chaque match en se mettant dans la tête qu’on peut battre n’importe qui, et il arrive à produire du jeu. C’est comme ça qu’on était vraiment bien en Ligue des champions, contre Manchester City ou la Juventus Turin, avec cette mentalité : ils ont des qualités, on va leur montrer les nôtres » explique-t-il dans les colonnes de l’Equipe.
Malang Sarr sait pourquoi ça prend du temps
Malang Sarr n’est pas surpris par le temps pris dans les discussions entre Sergio Conceiçao et l’OM pour sa nomination : « Ah je sais pourquoi, il est spécial ! Il vient sous certaines conditions, car il a besoin de garanties. Il ne va jamais se lancer dans quelque chose qu’il ne connaît pas. Si le projet est à la hauteur de ses ambitions, il va tout donner. Mais si c’est bancal, il ne va pas forcer. Une fois que c’est fixé, peu importe ce qu’il a entre les mains : il va tirer le maximum de ses joueurs » a-t-il ajouté.
Sergio Conceiçao, un coach exigeant
Toutefois, il prévient les joueurs de l’OM que rien ne sera facile sous les ordres de l’exigeant Sergio Conceiçao : « Le travail, le travail. Il n’est jamais rassasié, ce n’est jamais parfait, et il faut tout de suite penser au match d’après, ne surtout pas accepter la défaite. Il sait instaurer cette culture de la gagne au quotidien, à travers le moindre petit jeu. Avec lui, tout est prétexte à se motiver. Tactiquement, il est très bon et ne s’est jamais trompé contre des équipes comme City. On avait le plan de jeu parfait pour utiliser nos particularités et leur poser des problèmes. Quand on préparait quelque chose tactiquement, ça se produisait. Il change souvent de système, préfère le 4-4-2 mais on a beaucoup joué en 3-5-2, en fonction des adversaires » conclut-il.