Didier Deschamps avec son équipe de France se prépare à disputer l’Euro 2024. Pour lequel il vise la victoire finale.
Didier Deschamp veut aller au bout
Dans un entretien accordé à la presse régionale dans son ensemble, Didier Deschamps fait le tour de l’actualité de l’équipe de France. Il évoque notamment l’objectif de son équipe à l’Euro 2024 : « La seule motivation, c’est de tout faire pour aller au bout. Mais il n’y a pas que l’équipe de France qui a cet objectif-là. Il y a au moins sept autres nations qui ont l’ambition légitime de s’imaginer championne d’Europe, à cause de la densité et de la qualité des équipes qui sont qualifiées. Les expériences servent, que ce soit collectivement ou individuellement » explique-t-il dans des propos rapportés par La Provence.
Didier Deschamps compare Lloris et Mbappé
Ensuite, Didier Deschamps a évoqué le changement de capitanat chez les Blues induit par la retraite internationale d’Hugo Lloris et l’avènement de Kylian Mbappé : « Je ne vais pas comparer par rapport à Hugo. Il était gardien, déjà, et ce sont deux caractères totalement différents. Kylian a pris le relais, a écouté, il a vu et il le fait en étant lui-même. Il assume totalement ce rôle-là. Mais on passe aussi beaucoup plus de temps en interne, avec des échanges, différentes situations, sollicitations et ça lui va très bien. Il n’est pas tout seul, Antoine (Griezmann) est avec lui, il a aussi une expérience et une responsabilité plus importante qu’il y a un an. Et puis d’autres joueurs servent de relais. C’est un positionnement quand on est capitaine ou vice-capitaine : on n’engage pas que soit, on engage le collectif. Mais ça se passe très bien » assure le sélectionneur de l’équipe de France.
12 années, ça change un sélectionneur
Alors que cela fait 12 ans maintenant qu’il est à son poste, Didier Deschamps envisage toujours l’avenir et assure savoir s’adapter aux générations actuelles : « On s’accroche ! Et je m’adapte. Je ne suis pas déconnecté. J’ai des centres d’intérêt différents. On en rigole avec le staff. On n’a pas les mêmes repères ni les mêmes références. Je vais vous donner un exemple. A l’entraînement, ils mettent un vêtement par-dessus leur t-shirt. Vous appelez ça comment, vous ? Un survêtement. Pour eux, vous savez ce que c’est ? Un pull ! (Rires) Quand ils sont amenés à chanter pour la première sélection, je vois que les goûts musicaux ont évolué. C’est très bien aussi de s’adapter. J’ai connu des entraîneurs qui faisaient des causeries de 30-45 minutes. Je ne vais pas m’amuser à faire ça car je sais qu’il y a une autonomie de dix minutes. Il ne faut pas voir que le négatif. On peut prendre ça comme de la suffisance ou un manque d’humilité, mais ils veulent tout, tout de suite. Et ils ont souvent tout, tout de suite. Ils ne savent pas que pendant un moment, il n’y avait que deux remplaçants ou seulement trois étrangers par équipe. Mais je ne leur parle jamais de ma première vie. Car c’est leur vie » conclut-il.